• L’OBSERVATOIRE

    LES DONNÉES

Sur quoi se base l’observatoire ?

L’avenir des conditions de vie de l’humanité va largement se jouer dans les vingt prochaines années selon l’inflexion que prendra ou ne prendra pas la courbe des émissions de gaz à effet de serre.

Cette réalité nous est régulièrement rappelée par les scientifiques, les politiques du monde en font un cheval de bataille, les artistes se mobilisent, pourtant la fuite en avant vers des émissions de gaz carbonique toujours plus massives semble inexorable, les citoyens soumis à des injonctions contradictoires ne savent plus à quel saint se vouer, la complexité du sujet les laissent désemparés, la question du réchauffement devient un sujet anxiogène que l’on préfère oublier.

Il existe une multitude d’observatoires portant sur différents phénomènes : les loyers, les inégalités, les patrimoines, les technologies, tant d’autres encore. Le sujet central du changement climatique en mérite bien quelques-uns, l’Observatoire de la Transition Carbone a l’ambition d’être l’un d’eux.

L’avenir des conditions de vie de l’humanité va largement se jouer dans les vingt prochaines années selon l’inflexion que prendra ou ne prendra pas la courbe des émissions de gaz à effet de serre.

Cette réalité nous est régulièrement rappelée par les scientifiques, les politiques du monde en font un cheval de bataille, les artistes se mobilisent, pourtant la fuite en avant vers des émissions de gaz carbonique toujours plus massives semble inexorable, les citoyens soumis à des injonctions contradictoires ne savent plus à quel saint se vouer, la complexité du sujet les laissent désemparés, la question du réchauffement devient un sujet anxiogène que l’on préfère oublier.

Il existe une multitude d’observatoires portant sur différents phénomènes : les loyers, les inégalités, les patrimoines, les technologies, tant d’autres encore. Le sujet central du changement climatique en mérite bien quelques-uns, l’Observatoire de la Transition Carbone a l’ambition d’être l’un d’eux.

Un observatoire qui s’appuie sur quatre valeurs clés :

L’indépendance

Le marché de l’énergie représente chaque jour des milliards d’Euros dans le monde, l’énergie est stratégique pour les Etats, les ONG environnementales disposent de fonds considérables. Beaucoup d’intérêts sont en jeu dans la transition carbone ! Beaucoup d’acteurs compétente et talentueux y sont employés. Très peu sont libres de leur parole.  Les entreprises de l’énergie sont contraintes dans leur communication par l’importance de leurs intérêts financiers. Imagine-t-on Total ou EDF s’exprimer en toute impartialité sur la question du pétrole ou du nucléaire ?

Les agences gouvernementales et les ministères sont liés par la voix officielle. Quel organisme, quel fonctionnaire pourrait s’exprimer librement pour critiquer les positions officielles du gouvernement sans risquer la réprimande, voire la faute lourde (à l’exceptions peut-être de quelques autorités jouissant d’une réelle indépendance comme la CRE ou l’ASN) ? C’est ainsi que la Programmation Pluriannuelle de l’Energie de 2015 a été, bon gré, mal gré, acceptée par les serviteurs de l’Etat, comme sa remise en cause dès 2017, moins de deux ans plus tard, leur a été imposée. Et comme leur sera peut-être imposée la volonté future d’une nouvelle majorité !

Les ONG « vertes » établies et les partis politiques écologistes sont contraints dans leur impartialité par des décennies de luttes environnementales qui ont construit leur ADN et leur doctrine. En particulier leur engagement historique dans la lutte anti-nucléaire les conduit à préférer la transition nucléaire à la transition carbone ce qui rend leur discours sur le climat compliqué et ambigu.

Enfin, en ce domaine comme en beaucoup d’autres, trop de publications, trop d’attention des media, sont dictées par l’intérêt ou la quête de financements plus que par la recherche de la vérité. A vouloir trop démontrer, que ce soit par conviction profonde ou par intérêt financier, il est tentant de manipuler ou orienter les données au profit de la cause que l’on veut défendre.

Pour toutes ces raisons, malgré la multitude de talents et de compétences investies dans les questions d’énergie et de climat, il est difficile d’entendre des voix véritablement impartiales.

L’Observatoire de la Transition Carbone est totalement indépendant. Libre de toute influence, il n’a pas d’autre intérêt à défendre que celui de la réduction des émissions de gaz carbonique.

La bienveillance

Diviser par deux les émissions mondiales de gaz carbonique d’ici 2050 n’est pas une affaire simple. Cela n’adviendra que si une majorité de la population persévère dans des efforts soutenus pendant des décennies.

Cette durée dépasse de beaucoup le temps politique. Les lois ou les directives européennes sont éphémères et peuvent à tout moment être remises en cause. C’est pourquoi rien ne se fera sans le consensus engagé d’une majorité de citoyens sur un projet de transition ambitieux. Un tel consensus ne saurait durablement reposer sur des illusions, des approximations, des non-dits ou des malentendus.

Il existe depuis la COP 21 une position commune affichée au niveau des Etats. Beaucoup de citoyens estiment que les entreprises ou les gouvernements devraient agir plus résolument pour le climat. Peu pourtant ont pris la mesure des conséquences et des contraintes que représenterait la réduction drastique des émissions de gaz carbonique. En ce sens, le consensus sur les efforts que chacun est prêt à consentir reste à construire. Il est tout à fait possible qu’il émerge entre 2020 et 2030, parce que les effets du réchauffement climatique deviendront de plus en plus tangibles et que la perspective de la raréfaction et du renchérissement des ressources fossiles se sera rapprochée.

Pour autant, il n’y aura pas forcément consensus les moyens à mettre en œuvre et des désaccords, des controverses, subsisteront. La croissance ou la décroissance, le recours au nucléaire, la massification des éoliennes resteront des sujets clivants. Qu’importe ! L’essentiel est l’action. Il n’est pas nécessaire d’être d’accord sur tout pour pouvoir agir ensemble.

Le volet « Leviers » propose un sept axes essentiels contribuant à la réduction des émissions CO2. Tous ces leviers ne conviendront pas à tous ! Chacun pourra choisir les siens. La jeune femme ou le vieil homme qui font vœu de sobriété, le père de famille qui isole sa maison, l’installateur de panneaux solaires, le bucheron, l’ingénieur de mise en service nucléaire, le conducteur de véhicule électrique, le plombier qui assure la maintenance de chaudières à gaz, chacun va contribuer à sa manière à la réduction des émissions de gaz carbonique.

Construire une majorité pour infléchir le changement climatique implique néanmoins un respect mutuel, une bienveillance sincère à l’égard de ceux qui partagent un objectif commun sans pour autant soutenir en totalité les mêmes outils. Construire une majorité impose de renoncer à un manichéisme féroce qui opposerait les vertueux et les maléfiques car la majorité d’entre nous est sincèrement attachée à l’avenir de l’humanité.

Les débats sur l’énergie, par nature très techniques et factuels, sont étonamment virulents sur les forums, comme si de petites chapelles s’affrontaient, chacun s’attachant à défendre sa vérité dans un monde où il est bien difficile de prévoir ce qui sera vrai dans 20 ans ! Un ne peut pas constituer une majorité dans les affrontements. Ce n’est possible qu’à la condition de s’interdire l’invective, le dénigrement et la condescendance. Apprécier ce qui nous rapproche plutôt que de s’arcbouter sur ce qui nous divise, accepter le débat et chercher à comprendre la vision des autres sans renoncer à argumenter la sienne.

Il est plus facile de mobiliser des militants contre quelqu’un, contre un lobby ou un adversaire que pour construire ensemble un projet de société moins fastueux qui porte sa part de renoncements. L’espèce de l’Homo Sapiens a prospéré en désirant et obtenant toujours plus, en triomphant de ses concurrents ! C’est pourtant la coopération qu’exige la lutte pour l’avenir commun ! L’œcuménisme est plus prometteur que les guerres de religion.

La transparence

La transparence est la caution de la crédibilité. Elle porte sur les données utilisées, le traitement des données et le financement de l’observatoire.

Les données sont au cœur de toute réflexion pour un observatoire. Leur fiabilité doit être maximale. Les données utilisées pour les analyses sont toutes publiques, émanant d’institutions ou de sociétés reconnues pour leur fiabilité. Les sources sont citées de manière détaillée.

La transparence porte ensuite sur le traitement des données de sorte que toute personne disposant d’un tableur informatique et d’un peu de temps disponible pourra reconstituer les graphes et les diagrammes utilisés en support des analyses. Cela permet au lecteur d’y apporter le cas échéant commentaires, objections, voire corrections en cas d’erreur. Le site n’utilise pas de boîtes noires ou de modèles économétriques très sophistiqués. Cela ne signifie pas que les modèles ne soient pas dans certains cas nécessaires mais d’une part, leur mise en œuvre requiert des ressources importantes, d’autre part ils sont moins facilement évaluables par des tiers et enfin, les résultats qui en résultent dépendent principalement des données entrées en hypothèse.

La transparence s’applique enfin au financement de cet observatoire. A ce jour, il a été totalement financé dans sa conception technique comme dans son contenu par la société Transition Carbone, start-up créée en 2018 totalement dédiée à la transition carbone et dont l’objet social a été enregistré comme suit : « Conseil, support et audit pour les acteurs impliqués dans les questions énergétiques ou environnementales. Développement et commercialisation de produits et services contribuant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

L’ouverture

Parce qu’il n’y a pas en ce domaine complexe de la transition énergétique de vérité avérée et que ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut-être plus demain, il est essentiel d’ouvrir ce site aux apports de ceux qui souhaiteront partager leurs vues. Les seules contraintes imposées par les modérateurs sont le respect des règles de bienveillance évoquées précédemment et un minimum de rigueur scientifique.

C’est pourquoi les pages « Décryptages » sous forme d’article sont ouvertes aux contributions de chacun ainsi qu’une page dédiée permettant les commentaires plus généraux sur l’ensemble des analyses proposées.

EN BREF

    • L’observatoire de la transition carbone est focalisé sur la question de l’énergie et des émissions de gaz carbonique issu d’énergies fossiles.
    • Il s’appuie fortement sur des données chiffrées car c’est la raison et non l’émotion qui nous éclaire sur les choix et les voies que nous empruntons.
    • L’observatoire est indépendant (garantie d’impartialité en l’absence de conflits d’intérêt), il est bienveillant car la transition carbone ne pourra se construire qu’autour du consensus d’une majorité, il est transparent dans les données qu’il utilise et la conception des graphiques, il est ouvert à la confrontation des idées argumentées.
    • Les pages I à V présentent une vision globale de la transition carbone, la page décryptage apporte des commentaires sur l’actualité.